Notre église

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L’origine de l’église actuelle de Saint Folquin est la chapelle prieurale des moines Bénédictins de ST Bertin, venus défricher et assécher les terres jouxtant l’estuaire de l’Aa...
Sans pouvoir déterminer de façon précise la date de construction, l’examen des colonnes et des chapiteaux semble indiquer qu’elle remonte au début du XIII ème siècle.
Composée de 3 nefs, elle souffrira de la conquête de la Flandre Espagnole par la France. C’est au cours de ces combats (1644) que la 3ème nef aurait été détruite ; les 2 autres nefs furent prolongées(1657). –des poutres de chênes portent l’inscription 1660, et sur des ancres on peut voir 1663.
Le clocher date de 1766, il remplace un petit campanile; en 1790 deux nouvelles cloches sont baptisées.

Faits pendant la Révolution
Pendant la Révolution, l’église n’est pas détruite parce qu’on la réserve pour tenir des réunions des clubs ainsi que celles du baillage des quatre communes du pays de l’Angle. Cependant,  elle fut entièrement dévastée et profanée par des actes et des propos les plus unis.
Une partie des statues, les boiseries la chaine de vérité, le confessionnal, les chaises et les bancs, tout fut brûlé dans la pâture qui se trouve au devant du cimetière sous les acclamations des révolutionnaires.
L’autre partie des statues fut vendue au plus offrant pour être brulée à domicile. Certaines bonnes âmes ont aussi fait ces achats dans l’espoir de les rendre un jour au culte.
La balustrade du chœur, chef d’œuvre de sculpture fut enlevée par les révolutionnaires et emportée à Audruicq, pour servir de clôture à la cour du presbytère qu’ils habitaient car l’église du lieu, après avoir été entièrement dépavée, fut transformée en usine à salpêtre.
En 1790, Saint-Folquin devint chef lieu de canton des quatres communes du pays de l’Angle jusqu’en 1801 date de son rattachement à celui d’Audruicq.
L’église de Saint-Folquin fut rendue au culte à l’époque du concordat du 6 juillet 1801 entre Bonaparte et le pape Pie VII dans un état de dépouillement et de délabrement complet Monsieur François Honvault étant maire et l’Abbé Rosey curé.
Seuls les deux superbes retables d’autels avaient été épargnés, tous deux sont classés et l’un d’eux vient d’être restauré en 2008.
Quelques statues furent rendues par des particuliers qui avaient acheté ces objets pour les cacher.
 
L’édifice actuel a subi bien des changements comme on peut le voir par les différents genres de maçonnerie de ses murs et par les nombreux restes de fondations cachés dans le sol.
Aux deux nefs qui vont échapper à la destruction lors du siège qu’ont tenu les Espagnols à l’arrivée des troupes royales en 1678, on y a ajouté le clocher en 1766.
 
On s’est employé au fil des ans à remeubler à nouveau cette église avec du mobilier style XVIIIème siècle, qui cadre d’une façon parfaite avec l’ensemble.
On peut notamment y admirer une superbe chaire aux six côtés galbés et sculptés, enrichis d’admirables bas reliefs. On accède à cette chaire par un très bel escalier à rampe à claire voie finement sculptée, représentant des entrelacements de feuilles et de fruits.
En 1840 Un Calvaire fut érigé sur le pignon de face.
1863 voit l’installation d’un orgue conçu et construit par Arnold Heidenreich de Saint-Omer, bien que restauré en 1925 il redeviendra muet pendant de longues années. Les orgues furent placés en décembre 1863 et coutèrent 5 000 Frs dont 1 000 environ de souscriptions. On y a réservé une place pour la voix humaine à la claverie, celle-ci fut placée en 1874 enrichissant ainsi les nombreux jeux déjà existants.
C’est en 2006 que nous avons pu à nouveau l’entendre grâce aux efforts de la Municipalité et à l’Association des « Amis de l’Orgue ».
Ces orgues furent classés il y a quelques années par la commission départementale des monuments historiques.
 
On remarque également au dessus d’un magnifique autel quatre colonnes cylindriques légèrement côniques, surmontées de chapiteaux dorés, entre lesquels est tendu un très beau tableau représentant l’Assomption de la Vierge, Œuvre d’un peintre de l’école Néo-flamande, issu de l’école de Rubens. Cette toile fut restaurée en 73.Elle a d’ailleurs également été classée.
L’église contient de nombreuses statues et objets de culte classés, on peut également voir la plaque d’une tombe sur laquelle il est possible déchiffrer quelques inscriptions.

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2012: Le nouveau coq de l'église de Saint-Folquin a été béni et installé sur l'église.

Le 13 octobre 2012, la messe de 18 heures 30, célébrée par l'abbé Bernard Rose, s'est achevée d'une façon bien singulière. Le prêtre a béni le coq destiné à remplacer le coq actuel en mauvais état. La cérémonie a eu lieu en présence de Mr le maire ,des membres de la Municipalité  et des AMIS DE L'ORGUE qui financent ce projet.
Il faut à présent que ce nouveau coq prenne son envol jusqu'au sommet du clocher.
Vaste projet, non dénué d'embûches!
Pour l'instant l'ancien et le nouveau se cotoient dans le bureau de Mr le Maire

Les enfants de l'école sont également allés voir l'installation du nouveau coq qui est une opération plutôt périlleuse.

JEUDI 15 NOVEMBRE
Le clocher a reçu son nouveau locataire: Le coq girouette surveille à nouveau le village!
Longue vie au volatile!!!

Les amis de l'orgue

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Bénédiction par l'Abbé rose

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L'ancien coq

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Le nouveau et l'ancien coq

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Le nouveau coq sur le seuil de l'église

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Les petits spectateurs

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La descente de l'ancien coq

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L'église sans coq

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L'arrivée au sommet

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Remplacement du coq

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